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istorique De 1920 à 1924
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9 février 1920
Après plus de cinq ans d'interruption, la salle parisienne retrouve son public avec Le conte d'hiver de Shakespeare où Louis Jouvet joue
le rôle d' Autolycus.
 
Avril 1920
Succès des Fourberies de Scapin avec Copeau dans le rôle de Scapin. La souplesse et la virtuosité de la troupe en font l'une des plus homogènes de Paris.

2ème période :
Un conte d'hiver de Shaekespeare,
Le paquebot Ténacity de Charles Vildrac,
Cromedeyre le vieil de Jules Romain.
 
Avril 1921
La compagnie Pitoëff est invitée à jouer
Oncle Vania de Tchekhov.
 
La saison 1920-1921
Elle fait alterner reprises et créations dont
La mort de Sparte de Jean Schlumberger et, parallèlement aux spectacles, sont proposées des conférences et des matinées musicales.
 
La saison 1921-1922
Elle célèbre le centième anniversaire de Dostoïevski avec la reprise des Frères Kamarazov, ainsi que le tricentenaire de Molière avec la reprise du Médecin Malgré lui et du Misanthrope.
Le théatre accueille les artistes russes avec
La mort joyeuse de Nicolas Evréïnoff.
 
Juin 1922
Création de Saül d'André Gide.
 
Décembre 1923
Création de La maison natale par Jacques Copeau. Les dernières saisons sont marquées par le rytme toujours aussi intense des spectacles et par l'importance croissante de l'école et l'organisation de lectures dramatiques, concerts, récitals.
 
Mai 1924
Le Vieux-Colombier ferme ses portes et Copeau, épuisé par un labeur incessant, cède le théâtre à Pitoëff et se retire en Bourgogne avec quelques fidèles.
Les « Copiaux » montent désormais le « tréteau nu » dans les villages : le théâtre s'évade hors du théâtre.
« Nous cherchons un public... (Nous voulons voir) les ouvriers de la vigne et des champs, les commerçants, les bourgeois, les fonctionnaires, les chatelains, comme au moyen âge, s'assembler pour nous entendre et prendre à nos jeux un plaisir commun. »




La scène du Vieux-Colombier 1920-1924